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Petite enfance

La petite enfance : les modes d'accueil à Pantin

932 naissances en 2020 et presqu’autant de recherches d’un mode d’accueil adapté à ces nouveau-nés. Nul besoin d’aller chercher plus loin les raisons pour lesquelles Pantin s’attache à trouver une solution – collective ou individuelle – pour chacun d’entre eux.
Extrait du dossier "Le défi des 1000 premiers jours", Pascale Decressac et Guillaume Gesret, publié dans Canal n°304, mars 2022.

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Qui gardera mon bébé quand je reprendrai le travail ?

Beaucoup de parents se posent très tôt cette question. Trouver une place en crèche est alors souvent le premier réflexe... Basé à La Manufacture, le Lieu unique d’inscription reçoit ainsi chaque année un millier d’entre eux.
À Pantin, le taux de réponses positives apportées aux familles est de 36 %. Pour l’augmenter, la ville réserve des places de crèche auprès de gestionnaires privés ou associatifs, nombreux à s’installer au sein de rez-de-chaussée d’immeubles neufs. De la sorte, entre 2008 et 2022, 191 berceaux supplémentaires auront été acquis. Ce qui, ajouté aux 326 places disponibles dans les structures municipales et aux 84 places offertes dans les établissements départementaux, porte aujourd’hui la capacité d’accueil collectif à 601 places sur le territoire.

50 % de demandes satisfaites d’ici à 2026

Si cette réservation de berceaux a un coût, accompagner les parents sur les 1 000 premiers jours de l’enfant est une priorité municipale. Alors que la prise en charge des bébés ne relève pas de la compétence des villes, l’objectif, à Pantin, est d’augmenter la capacité d’accueil dans les structures collectives avec, en ligne de mire, 2026 et la satisfaction de 50 % des demandes exprimées par les parents.

L’accueil individuel évolue

Outre l’accueil collectif, des solutions individuelles sont bien évidemment proposées sur le territoire. Qu’elle soit partagée ou non, la garde à domicile permet à l’enfant de rester dans son environnement familier. Plus de 300 petits Pantinois sont par ailleurs accueillis chez l’une des 130 assistantes maternelles agréées en activité partout dans la commune. Toutes se regroupent régulièrement au Relais petite enfance où elles bénéficient d’un lieu ressource d’accompagnement et de professionnalisation. Des temps qui permettent aux enfants de profiter d’un accueil collectif et de la socialisation qui va avec.
De socialisation il est également question au sein de la Maison des assistantes maternelles (MAM). Implantée avenue Jean-Lolive, la Cabane enchantée – c’est son nom – regroupe, dans un pavillon spécialement aménagé par la ville, trois assistantes maternelles et 12 bébés, autour d’un projet éducatif commun. De quoi concilier les avantages de l’accueil individuel et de la prise en charge collective. À noter que d’autres projets de MAM sont dans les cartons. Une bonne nouvelle pour les jeunes parents !

3 QUESTIONS À…

Nadine Castillou, adjointe au maire déléguée aux Enfances, à la Jeunesse et à la Parentalité

Pourquoi la ville s’est-elle emparée de la question de la prise en charge de la petite enfance qui n’est pourtant pas une compétence municipale ?
Nadine Castillou :
Bien vivre et bien grandir à Pantin est l’une des priorités de la municipalité. Depuis 2014, nous veillons donc à offrir à un maximum de parents une possibilité d’accueil individuelle ou collective de leur jeune enfant afin de leur permettre de reprendre une activité professionnelle et sociale. Si bien qu’aujourd’hui, nous trouvons une solution, tout mode d’accueil confondu, pour plus de 40 % des familles, contre 31 % en Seine-Saint-Denis. Mais notre objectif reste de passer, d’ici à 2026, de 36 % à 50 % d’enfants pris en charge en structure collective. Parallèlement, nous continuerons, bien sûr, à développer l’accueil individuel.

Le soutien à la parentalité est un autre axe prioritaire de la politique de la ville en matière de petite enfance. Pourquoi ?
N.C. : Même si l’on choisit de devenir parent, cela ne va pas toujours de soi. Il est normal de s’interroger sur les comportements à adopter quel que soit l’âge de l’enfant. L’accompagnement à la parentalité s’adresse ainsi à tous les parents d’enfants de 0 à 18 ans et vise à agir en amont des situations de vulnérabilité. Le Relais des parents, à travers son offre de rencontres individuelles ou collectives avec des professionnels, permet de leur redonner confiance. Ce soutien est aussi proposé dans les maisons de quartier et il le sera également prochainement au sein des anciens sheds.

Justement, cette structure ouvrira ses portes avant l’été. Quelle sera sa vocation ?
N.C. : Comme les Relais petite enfance et celui des parents qui se trouvent à La Manufacture, ce lieu, situé dans le quartier des Quatre-Chemins, accueillera les parents, les enfants et les assistantes maternelles pour leur proposer diverses activités. Ce lieu ressource d’accompagnement à la parentalité permettra ainsi à tous les habitants de bénéficier de la même offre de services. Il sera en outre partagé avec un espace d’exposition qui ouvrira, lui aussi, le 1erjuillet. Cette double fonction affirme notre volonté de rendre la culture accessible à tous, quels que soient l’âge ou le milieu social. Nous souhaitons d’ailleurs favoriser la transversalité entre les deux activités des Sheds.

Retrouvez l'intégralité des articles du dossier "Le défi des 1000 premiers jours", Pascale Decressac et Guillaume Gesret, publié dans Canal n°304, mars 2022 :
> "Les Sheds : un nouveau lieu dédié à la parentalité"
> "De multiples activités dans les crèches municipales"
> "Aux bains-douches, la crèche Jolis Mômes accueille six bébés de plus"
> "Assistante maternelle : un mode d'accueil aux nombreux avantages"