Opah-Ru des Quatre-Chemins

Qu'est-ce que l'Opah-Ru ?

Avis à tous les propriétaires des Quatre-Chemins dont les logements se trouvent dans le périmètre de l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah-Ru), c’est-à-dire à l’ouest de l’avenue Jean-Jaurès, entre le cimetière parisien et les voies ferrées. S’il s’agit d’un bien dégradé, situé dans un immeuble de plus de quinze ans, vous pouvez bénéficier gratuitement d’un accompagnement technique et administratif de la Société de requalification des quartiers anciens (Soreqa). En charge de l’animation de l’Opah, cet organisme peut aussi vous aider à obtenir, sous certaines conditions, des aides financières pour la réalisation de diagnostics techniques et de certains travaux, à l’image de la rénovation des parties communes ou de l’isolation thermique.
Pilotée depuis 2018 par Est Ensemble, en partenariat avec la ville et l’Agence nationale pour l’habitat (Anah), l’Opah des Quatre-Chemins « a débuté par un travail, mené en 2017, sur une soixantaine d’adresses identifiées par le biais d’une étude sur l’habitat privé. Cette dernière s’appuyait sur des données collectées auprès de la direction de l’Habitat de la ville, précise Carla Floret, chargée d’opérations pour la Soreqa. Des procédures d’acquisition publique ont ensuite été engagées pour 14 de ces immeubles, les plus dégradés, et pour lesquels les propriétaires ne pouvaient pas financer les travaux conséquents qu’ils nécessitaient. Ces opérations sont financées par l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) ». C’est, par exemple, le cas du 18, rue Lapérouse et du 82, avenue Jean-Jaurès. Après le relogement des occupants, la Soreqa se chargera de la démolition du bâti et de la reconstruction de logements neufs, sociaux ou à prix modérés.

Une opportunité à saisir

Dans le cadre de ce programme, « les copropriétaires de 33 immeubles dégradés, plus facilement réhabilitables, ont quant à eux été contactés par la Soreqa qui leur a proposé de les accompagner dans leurs travaux de rénovation », détaille Sophie Durel, directrice des projets de renouvellement urbain d’Est Ensemble. In fine, 27 copropriétés ont accepté cet accompagnement et ont, pour la plupart, fait voter des travaux, en partie financés par l’organisme. « Dans notre immeuble, qui n’avait pas de syndic structuré, le plus difficile a été de mettre en place un vrai syndic bénévole, prenant des décisions dans les règles de l’art », indique Mickaël Marchadier, dont l’immeuble sis rue Berthier, nécessitait une intervention en urgence au niveau des caves. « Outre son assistance financière, la Soreqa nous a aidés à nous organiser et à faire les choses dans le bon ordre », poursuit-il. Émilie Morvan, présidente du conseil syndical de l’immeuble situé au 12, rue Berthier, a, de son côté, apprécié « les conseils techniques et le suivi effectué par la Soreqa ». Dans cette copropriété, qui vient de voter un ravalement, il a fallu « convaincre tout le monde, indique-t-elle. Mais les récalcitrants ont fini par convenir qu’il valait mieux faire les travaux en bénéficiant de subventions que de passer à côté de cette opportunité. »

Pour vérifier si votre projet est éligible, contactez la Soreqa en écrivant par mail à opah.pantin.4chemins@soreqa.fr ou par téléphone au 07 62 62 81 12.