Sport et loisirs
Plus vite, plus haut… plus sport !
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Récemment auréolée de deux lauriers du label Ville active et sportive, décernés par le ministère des Sports, Pantin a fait de l’activité sportive l’une de ses priorités. Une dynamique qui se traduit par la rénovation et la création de plusieurs équipements, lesquels permettront au mouvement sportif de s’étoffer et de toucher un plus large public.
Dossier réalisé par Hugo Lebrun, publié dans Canal n°280, juillet-août 2019.
Le 5 mai 1918, l’Olympique de Pantin remportait la première Coupe de France de l’histoire. Un siècle plus tard, le 5 mai 2018, les deux clubs de la ville – l’OFCP, issu des Courtillières, et la section foot du CMS – rejouaient le match, lançant par là même le rapprochement des deux structures afin de redonner naissance à l’Olympique de Pantin. Depuis le 7 juillet, c’est chose faite. À la rentrée, les footballeurs de la ville pourraient doncjouer sous un seul et même maillot, offrant à tous les habitants une belle équipe fanion.
Cette nouvelle étape incarne, bien au-delà du ballon rond, l’ambition de la ville de développer le sport pour tous avec quatre mots d’ordre : citoyenneté, prévention, santé et mixité.
Bien sûr, le propre du sport est de viser la victoire. Mais, à Pantin, les résultats ne s’évaluent pas sur les marches d’un podium, mais plutôt dans le contenu socio-éducatif que les disciplines véhiculent. Loisirs, compétition, éducation, santé… les enjeux du mouvement sportif sont multiples, et cela, la ville l’a bien compris. Une philosophie récompensée, le 8 février à Angers, par deux lauriers du label Ville active et sportive, décernés par le ministère des Sports.
Des investissements conséquents
Tout aussi essentielle, la mise à disposition d’équipements adaptés au bon fonctionnement des clubs est devenue une priorité. La ville investira ainsi jusqu’en 2021, 5,6 millions d’euros pour la création de structures municipales et la rénovation de celles existantes (hors piscine). À l’image du stade Charles-Auray, le plus ancien équipement sportif de la ville dont la rénovation va s’accélérer cet été. À la rentrée, l’Olympique de Pantin pourra ainsi faire fonctionner son école de foot sur un terrain habillé de gazon synthétique qui fera oublier la poussière de l’ancien schiste. Même chose pour la section athlétisme du CMS qui bénéficiera d’une piste entièrement rénovée et bardée de capteurs destinés à mesurer les performances, mais aussi d’aires de saut (en longueur et à la perche) et de lancer (de poids, de disques et de marteaux) flambant neuf. L’ensemble sera homologué au niveau régional. Une cure de jouvence dont profiteront également les terrains de tennis, couverts dès novembre.
Cet hiver, trois autres chantiers seront lancés. Celui de la piscine Leclerc, qui bénéficiera d’une rénovation complète ; celui de la construction d’un club house au stade Marcel-Cerdan doté, dès 2020, d’un espace de convivialité, de nouveaux vestiaires et locaux techniques ; et enfin celui de l’édification d’une halle sportive. Jouxtant le stade Charles-Auray, cet équipement, livré en 2022, comprendra un plateau omnisports dédié aux sports collectifs de ballon et une salle destinée à accueillir les sports de combat, les boxes, mais aussi le tennis de table ou encore l’escrime.
Les associations enthousiastes
Du côté des associations, ces investissements sont vus d’un très bon œil. « La couverture des terrains était attendue depuis très longtemps,commente Isabelle Galet, la présidente du Tennis club Pantin. Cela va nous permettre de jouer toute l’année, quelles que soient les conditions climatiques, et de développer la pratique auprès d’un public plus large. » Linda Tadount, présidente du CMS, est, elle aussi, enthousiaste : « La construction d’une nouvelle halle sportive est une très bonne nouvelle. Cet équipement va répondre à plusieurs de nos besoins, et notamment nous permettre de lancer une section handball très attendue. La halle deviendra un lieu phare dans la ville mais, ensuite, ce sera à nous – associations et clubs – de la faire vivre. » Un sentiment partagé du côté du Basket club de Pantin : « Nous ne pouvons que nous réjouir de la construction de ce nouvel équipement dans une zone saturée [le quartier du Haut-Pantin ne compte qu’un seul gymnase pour 37 000 habitants, Ndlr] explique Noël Dreano, son président. La halle nous aidera à proposer du basket 3X3, qui devient très populaire et, plus largement, de développer la pratique des sports collectifs en direction des filles. Il faut de la place pour tout le monde car le sport est un outil formidable pour développer l’humain dans une ville ! »
EN CHIFFRES
- 35 associations sportives, accueillant 9 000 licenciés
- 1 club omnisports, le CMS, comprenant 40 sections et accueillant 2 200 licenciés.
- 400 500 euros de subventions municipales accordées aux associations sportives en 2019, soit une hausse de 6, 3 % par rapport à 2018.
- 5 gymnases
- 4 stades
- 1 piscine
- 1 bassin d’apprentissage
- 1 salle d’escalade privée
- 1 salle de sports de sable privée
QUESTIONS À…
Canal : Quel est le rôle du sport dans une ville comme Pantin ?
Abel Badji : Il est très important. C’est d’abord du lien social car le sport est vecteur des apprentissages des règles et du respect, et ce, dès le plus jeune âge. C’est aussi un espace de citoyenneté au sein duquel les associations travaillent et partagent avec la population. Derrière le sport, il y a aussi un enjeu de santé publique qu’il ne faut pas ignorer. Voilà pourquoi le sport est devenu une priorité municipale.
Y a-t-il, chez les Pantinois, une envie de sport ?
A.B. : Oui. Il y a une très forte demande de la population envers les associations, mais aussi la municipalité. Car, à Pantin, l’activité sportive est également incarnée par l’École municipale des sports (Emis) qui offre chaque semaine à 2 000 enfants de la ville la possibilité de découvrir et de pratiquer une vingtaine de disciplines. Cet outil nous permet de défendre l’accès au sport pour tous et donne envie aux enfants de faire du sport. Il est indispensable à notre action.
Comment accompagnez-vous les associations ?
A.B. : Nous leur accordons des subventions annuelles, dont l’enveloppe a augmenté de plus de 25 000 € cette année. Nous mettons également à leur disposition nos infrastructures. C’est pourquoi, nous devons les entretenir et investir pour répondre à la demande, très forte. Certains chantiers ont récemment débuté, comme la couverture de deux courts de tennis et la rénovation du stade Charles-Auray. D’autres vont démarrer avec deux projets d’envergure l’hiver prochain : la rénovation de la piscine et la construction d’une halle sportive dans le Haut-Pantin qui abritera une salle dédiée aux sports de combat et une autre pour les sports collectifs.
Comment comptez-vous fédérer le tissu associatif ?
A.B. : Lorsque nous signons des conventions avec les associations, nous souhaitons, entre autres, qu’elles s’impliquent dans les activités et manifestations développées par la ville. Il s’agit pour nous d’en faire des partenaires privilégiés de l’action municipale. Ce lien de proximité entre les associations, les habitants et la ville est primordial.
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Abel Badji,
conseiller municipal délégué au Sport
Canal : Quel est le rôle du sport dans une ville comme Pantin ?
Abel Badji : Il est très important. C’est d’abord du lien social car le sport est vecteur des apprentissages des règles et du respect, et ce, dès le plus jeune âge. C’est aussi un espace de citoyenneté au sein duquel les associations travaillent et partagent avec la population. Derrière le sport, il y a aussi un enjeu de santé publique qu’il ne faut pas ignorer. Voilà pourquoi le sport est devenu une priorité municipale.
Y a-t-il, chez les Pantinois, une envie de sport ?
A.B. : Oui. Il y a une très forte demande de la population envers les associations, mais aussi la municipalité. Car, à Pantin, l’activité sportive est également incarnée par l’École municipale des sports (Emis) qui offre chaque semaine à 2 000 enfants de la ville la possibilité de découvrir et de pratiquer une vingtaine de disciplines. Cet outil nous permet de défendre l’accès au sport pour tous et donne envie aux enfants de faire du sport. Il est indispensable à notre action.
Comment accompagnez-vous les associations ?
A.B. : Nous leur accordons des subventions annuelles, dont l’enveloppe a augmenté de plus de 25 000 € cette année. Nous mettons également à leur disposition nos infrastructures. C’est pourquoi, nous devons les entretenir et investir pour répondre à la demande, très forte. Certains chantiers ont récemment débuté, comme la couverture de deux courts de tennis et la rénovation du stade Charles-Auray. D’autres vont démarrer avec deux projets d’envergure l’hiver prochain : la rénovation de la piscine et la construction d’une halle sportive dans le Haut-Pantin qui abritera une salle dédiée aux sports de combat et une autre pour les sports collectifs.
Comment comptez-vous fédérer le tissu associatif ?
A.B. : Lorsque nous signons des conventions avec les associations, nous souhaitons, entre autres, qu’elles s’impliquent dans les activités et manifestations développées par la ville. Il s’agit pour nous d’en faire des partenaires privilégiés de l’action municipale. Ce lien de proximité entre les associations, les habitants et la ville est primordial.
Bain de jouvence
Une rénovation d’envergure, un bassin supplémentaire et un solarium… L’iconique piscine Leclerc va retrouver de sa superbe !
Après une longue phase d’études, la ville et Est Ensemble ont validé, fin mai, le projet de réhabilitation de la piscine Leclerc, dont le bâtiment, devenu vétuste au fil du temps, nécessite d’être préservé. Et pour cause : classée aux monuments historiques, la piscine de Pantin date de 1937. Autant dire que sa réhabilitation a pour objectif premier de permettre à ses faïences, briques et autres verrières de retrouver leur lustre des années 30… ce qui n’empêchera pas la vieille dame de plonger dans le bain du XXIe siècle. Fin 2021, l’équipement sera en effet doté d’un bassin ludique supplémentaire (comprenant des vestiaires), d’une fosse de plongée, d’une salle de sport dédiée au cardiotraining et d’un solarium.
Exemplaire écologiquement
Parmi les priorités du cahier des charges techniques, Pantin et Est Ensemble, qui financent à part égale cette cure de jouvence dont le montant est estimé à plusieurs millions d’euros,ont souhaité mettre l’accent sur l’aspect fonctionnel et écologique de l’équipement, dans un souci d’économies d’énergie et de performances environnementales.
Cette rénovation sera couplée à celle d’un autre bâtiment, tout proche : le conservatoire dont la capacité d’accueil sera augmentée. Mieux : une fois les travaux achevés, culture et sport se côtoieront quotidiennement, via un salon qui fera la liaison entre les deux équipements.
En attendant les premiers coups de pioches donnés cet hiver, n’hésitez pas à vous jeter à l’eau cet été.
Piscine Leclerc, 49, avenue du Général-Leclerc
Horaires d’été :
Lundi et vendredi : fermée,
Mardi et mercredi : 9.30-18.45,
Jeudi : 9.30-20.00,
Samedi : 9.00-12.00 et 14.00-18.45,
Dimanche : 9.00-13.00.
LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE NATATION PARTENAIRE
D’EST ENSEMBLE
Désormais, ils travaillent main dans la main. En mars, la Fédération française de natation et Est Ensemble, qui gère les piscines des neuf villes du territoire, ont signé une convention qui les unit dans le développement des sports aquatiques. Ce texte prévoit ainsi la mise en place d’un dispositif unique d’apprentissage, l’organisation de formations à l’attention des maîtres-nageurs et une labellisation des écoles de natation du territoire. À noter que ce partenariat concerne également les grands événements sportifs puisqu’il prévoit la mise à disposition des équipements aquatiques pour certaines compétitions nationales et internationales, comme l’Open de France de natation artistique, et de nombreuses compétitions fédérales de natation, de plongeon et de waterpolo.
Hors des sentiers battus
Si Pantin compte plus de 10 000 licenciés en club, les pratiques de rue se développent. Une tendance que la ville accompagne.
Ils transpirent en ville ! En solo ou entre amis, de nombreux sportifs se dépensent en marge des circuits associatifs et fédéraux. Symbole d’une pratique du sport en totale liberté, d’hygiène de vie et de santé, plusieurs disciplines comme le CrossFit, les sports de glisse, la course à pied, et même la natation, ne cessent de croître à l’air libre. Selon les chiffres du ministère des Sports, 46 % des pratiques sportives se dérouleraient hors cadre fédéral.
Et Pantin n’échappe pas à cet engouement. Selon une étude du site spécialisé Strava, qui a étudié les parcours privilégiés des joggeurs en analysant 20 000 traces de GPS via leur application mobile, la Seine-Saint-Denis se hisse sur la deuxième marche du podium des territoires les plus empruntés par les coureurs franciliens. Et le canal de l’Ourcq, dans son tronçon de Pantin à Bondy, y est le spot le plus fréquenté !
Cross training
Un lieu attractif que la ville a aménagé l’an passé. Trois parcours de cross-training, correspondant à des niveaux de difficulté différents et comprenant près d’une quinzaine d’agrès de musculation et d’étirements, permettent de répondre à ces nouvelles pratiques libres et flexibles qui se répandent en ville.
Les 18 mai et 15 juin, des centaines de nageurs se sont, de leur côté, jetés dans l’eau du canal à l’occasion de la deuxième édition de Nage ton canal et de l’Open Swim Stars, deux courses de natation en eau libre qui ont le mérite de mêler compèt’ et esprit de fête et de rassembler nageurs chevronnés comme débutants. De quoi donner de bonnes idées aux organisateurs des Jeux olympiques de Paris qui, pour 2024, cherchent encore des sites pour les épreuves de natation en eau libre.
Pantin do Brasil
Fin juin, les joueuses du Rugby olympique de Pantin (ROP) sont parties disputer des matchs dans toute la France en compagnie de joueuses brésiliennes venues d’une favela de Sao Paulo. Zoom sur Essai du bout du monde, une aventure sportive, culturelle et humaine unique en son genre.
Les filles du Rugby olympique de Pantin ne se contentent pas des joutes hebdomadaires de la division fédérale ! En partageant une tournée aux côtés de jeunes Brésiliennes venues de Sao Paulo, elles ont également vécu une aventure hors du commun.
Un projet fou, initié il y a deux ans par leur coach, Lucien Midelet. « Tout est parti d’un voyage au Brésil où j’ai rencontré, dans l’une des plus grandes favelas de Sao Paulo, l’association Rugby para todos. J’ai eu envie de partager avec les filles de cette association notre passion commune pour le rugby et de faire découvrir à nos joueuses une autre culture en faisant venir les Brésiliennes chez nous. »
Vaincre les clichés
Bien plus qu’un simple échange sportif et culturel, le projet, baptisé Essai du bout du monde, a pris de l’envergure avec l’organisation d’une tournée et d’actions citoyennes. « Les filles sont devenues les ambassadrices du projet, mais aussi de leur sport. Elles ont conduit des ateliers dans des écoles et dans le quartier des Courtillières où elles ont fait des initiations, raconté leurs parcours en promouvant ainsi l’égalité entre filles et garçons. L’objectif : bousculer les représentations car les stéréotypes ont la peau dure. » Pour Fatoumata, 20 ans, Essai du bout du monde a été une expérience unique : « Jamais je n’aurais pu imaginer cette aventure. Au-delà de l’aspect sportif, c’est un projet qui nous apporte sur tous les plans. Il a fallu le construire, le défendre. On a même voyagé avec nos consœurs brésiliennes. »
En tournée fin juin sur les terrains de La Rochelle, Bordeaux, Lons-le-Saunier et Bayonne, où elles ont été accueillies par les clubs locaux, le groupe franco-brésilien était de retour à Pantin samedi 6 juillet. Au stade Raoul-Montbrand, elles ont participé à un grand tournoi de clôture festif. L’essai du bout du monde a été transformé !
En route pour Tokyo 2020 !
Pour les judokas, un voyage au Japon, c’est un peu un retour vers les origines de leur sport. Et quand ce périple peut avoir lieu pendant les Jeux olympiques, que rêver de mieux ?
Placements, déséquilibres, projections. Il y a de l’énergie sur les tatamis du Judo club de Pantin… mais aussi de grands projets. Le club, qui compte plus de 350 adhérents, a en effet mis sur pied un voyage sportif et culturel à Tokyo à l’occasion des Jeux olympiques de 2020. « Nous allons accompagner 23 de nos jeunes pendant une quinzaine de jours pour vivre les JO de l’intérieur et découvrir le Japon où notre discipline est née, explique Roland Gonzales, le directeur technique du club. Nous irons voir des compétitions, mais aussi d’autres disciplines comme le cyclisme et le marathon. Nous visiterons également plusieurs villes. »
Pour financer ce projet, le club a notamment reçu le soutien de la municipalité qui l’a mis en relation avec des entreprises pantinoises. Une cagnotte Leetchi a également été lancée. « Nous comptons sur la générosité de ceux qui croient en notre projet et aux valeurs qu’on enseigne chaque année au sein de nos cours, mais aussi sur l’énergie de nos jeunes qui mènent des actions pour récolter un peu d’argent. »
Plus d’infos sur le projet :
www.judoclubpantin.fr
Pour contribuer à l’organisation du voyage : www.leetchi.com/c/pantin-judo-tokyo-2020.
À l’école du sport
Chaque semaine, plus de 2 000 enfants de 4 à 12 ans pratiquent une vingtaine de disciplines sous l’égide de l’École municipale d’initiation sportive (Emis). Reportage au sein d’une institution pantinoise âgée de 56 ans.
Le mercredi après-midi, le gymnase Maurice-Baquet, l’un des cinq centres de l’Emis, tourne à plein régime. « Ce dispositif a été mis en place en 1963 pour permettre aux plus jeunes de découvrir un large éventail de disciplines au travers de thématiques multisports, tandis que les plus âgés peuvent s’orienter vers une ou deux activités spécifiques qu’ils ont choisies » , explique en préambule Charles Dumont-Castex, le coordinateur des activités physiques et sportives de la ville. « Les enfants ont besoin de goûter à plusieurs sports ce qu’ils peuvent faire facilement ici » , complète Philippe Cuirassier, l’un des deux responsables du centre Maurice-Baquet qui draine à lui seul plus de 1 000 enfants inscrits.
Un lien avec le secteur associatif
Gymnastique, judo, éveil aux jeux de ballon, badminton, golf, escalade, escrime… Premiers pas dans le sport, premières sensations. Avec l’Emis, le champ des possibles est large, mais le jeu et la rigueur sont toujours au rendez-vous. « Au-delà de la découverte et des apprentissages techniques, nous envisageons le sport comme un moyen de travailler sur les valeurs et l’état d’esprit des enfants au travers de la vie de groupe. Ici, le sport est un outil ludique avec des ancrages pédagogiques forts. »
Dans les travées du complexe, tandis que de petites gymnastes passent leurs tests de première année, des judokas de 11 ans révisent avant de préparer un passage de ceinture sous la direction de Damien, leur professeur qui officie par ailleurs au Judo club de Pantin. « Parmi nos 90 éducateurs diplômés, plusieurs, comme Damien, font le lien avec le tissu associatif,se félicite Charles Dumont-Castex. C’est un atout évident. Car après 12 ans, l’idée c’est que ces enfants poursuivent leur pratique au sein des associations de la ville. »
Populaire et performant
Au bord du tatami, Sarah, 10 ans, pratique le judo au sein de l’Emis depuis déjà trois saisons : « J’aime le combat. J’adore me confronter aux garçons. Ici, ce qui me plaît c’est qu’on apprend en s’amusant. Ça me défoule ! »
L’enthousiasme est également partagé côté parents. Lucille, une maman qui attend sa fille à la sortie de la gymnastique, résume : « Elle est très contente. L’apprentissage est sérieux mais se déroule dans une ambiance détendue. Les éducateurs ont un super contact avec les enfants, c’est très important pour moi. Ce dispositif est parfait pour nous. En plus, il est accessible à tous car les tarifs sont calculés en fonction du quotient familial. » L’Emis ? Populaire, ludique et performant.
Premières inscriptions à l’Emis à partir du 7 septembre sur rendez-vous dans le centre de votre quartier. Prise de rendez-vous à partir du 28 août par téléphone au 01 49 15 61 83, 01 49 15 37 43 ou 01 49 15 41 58. Les tarifs sont calculés en fonction du quotient familial.