© Ville de Pantin

Seniors

Marie-Edith et Daniel Potier

« Il faut s’engueuler quand on n’est pas d’accord. L’essentiel est de communiquer et de ne pas croire que la soupe est meilleure ailleurs ! »

Publié le

Marie-Édith et Daniel Potier

Les citadins amoureux

Samedi 1er juin, trois couples pantinois ont célébré leurs noces d’or (50 ans de mariage) et de diamant (60 ans de mariage). Ce jour-là, ils ont été conduits dans des voitures anciennes à l’hôtel de ville où le maire, Bertrand Kern, les a reçus afin de célébrer la longévité de leur union. La matinée s’est conclue par un cocktail réunissant les familles et amis des couples. L’occasion pour deux d’entre eux d’évoquer leur vie commune.    

Article de Guillaume Gesret, publié dans Canal N° 328, juillet-août 2024.

Marie-Édith et Daniel se sont rencontrés au début des années 70 lors du mariage d’amis. « Pendant un an, on s’est fréquentés à l’insu de mes parents, explique Marie-Édith. Daniel vivait à Paris et moi, dans le Nord. On s’écrivait des lettres que j’ai conservées. »

Au bout d’une année, Marie-Édith accepte de rejoindre son amoureux à condition qu’il demande sa main à son père. « C’est ce que j’ai fait !, sourit Daniel. C’était une autre époque… » Membre de la Garde républicaine, il vit en caserne. « Heureusement, c’était au cœur de la capitale, près de la gare du Nord », glisse Marie-Édith qui découvre avec bonheur le Paris des années Pompidou et Giscard.

Le couple donnera naissance à deux filles, Amélie et Juliette. Une fois à la retraite, Marie-Édith et Daniel font le choix de s’installer à Pantin. « On ne voulait pas croupir à la campagne. On est des citadins ! Il nous faut vivre près d’une station de métro. »

Lors de la cérémonie, Juliette confiait, émue : « Célébrer 50 ans de mariage, ce n’est pas rien. De nos jours, peu de couples y parviennent. Cette longévité force l’admiration. » En guise de conclusion, Daniel nous livre son secret : « Il faut s’engueuler quand on n’est pas d’accord. L’essentiel est de communiquer et de ne pas croire que la soupe est meilleure ailleurs ! »