Espace public
La requalification se précise
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Les grandes lignes du projet de réaménagement de la dalle de l’Îlot 27 sont désormais fixées. À la fin du mois, le dossier pourra être étudié par les services de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). L’enjeu : obtenir le financement de la moitié du coût des travaux, dont certains débuteront en 2020.
Article de Frédéric Fuzier, publié dans Canal n°283, novembre 2019.
Après la résidentialisation de l’immeuble d’habitations locatives de Pantin Habitat, la ville a lancé cet été une maîtrise d’œuvre paysagère et mandaté un architecte urbaniste pour étudier les possibilités de requalification des espaces publics et des équipements municipaux de l’Îlot 27. Aujourd’hui, les premières conclusions de ces travaux, visant à faire émerger un projet global et solide, sont connues.
Concernant les équipements municipaux, l’actuelle école maternelle Eugénie-Cotton devrait être démolie, puis reconstruite pour devenir un groupe scolaire maternelle-élémentaire. La crèche et la maison de quartier seront, quant à elles, entièrement rénovées tout en restant en place et le centre de loisirs se verra relocalisé au pied de l’immeuble Tri-solaire, donnant sur la rue Scandicci.
De nouveaux espaces publics
Côté espaces publics, une placette de convivialité, située devant l’immeuble du 21, rue Auger, sera créée début 2020. Quelques mois plus tard, le Petit bois deviendra, à la faveur de travaux qui dureront huit mois, un espace vert fermé la nuit, s’étirant jusqu’à l’angle de l’avenue Jean-Lolive et de la rue Auger. Deux mails traversants seront ensuite créés. Le premier partira de la rue des Petits-Ponts, passera devant la maison de quartier et mènera à la rue Auger. Le second prolongera l’allée des Ateliers, entre la crèche et le bâtiment Hermès, et débouchera sur la rue des Petits-Ponts.
Le projet va maintenant passer entre les mains de tous les gestionnaires du site (l’Association syndicat libre qui gère l’ensemble de la dalle, les copropriétés et les bailleurs sociaux) avant d’être présenté à l’ANRU d’ici à la fin du mois. L’objectif ? Obtenir un financement de 50 % de l’opération, dont le coût est estimé à 13 millions d’euros, hors équipements.