Espaces verts
Le parc Diderot : le dernier né des espaces verts pantinois
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Un poumon vert au cœur des Quatre-Chemins
Avec un peu plus de 2 hectares, le parc Diderot se hisse à la troisième place des plus grands espaces verts de la ville, derrière ceux des Courtillières et Henri-Barbusse, et à égalité avec le parc Stalingrad. « Les familles du quartier vont enfin pouvoir profiter d’un cadre verdoyant, présentant une grande diversité d’arbres et de plantations et offrant plusieurs aires de détente et de loisirs adaptées à tous les âges », se félicite Mirjam Rudin, adjointe au maire déléguée à la Nature en ville, aux Déplacements, aux Espaces publics et aux Espaces verts.
Mais le parc Diderot a un petit plus, ou plutôt un énorme atout, qui le rend unique : sa pièce d’eau dédiée à la baignade. « C’est le premier espace de ce type créé dans un parc public en Seine-Saint-Denis. Un défi technique qui nous a demandé des ajustements jusqu’à la dernière minute pour garantir des normes sanitaires et de sécurité optimales. C’est d’ailleurs pour cela que le bassin ouvrira le 10 juillet et non le 19 juin comme le reste du parc. »
À l’exception des deux city-stades qui seront prêts en 2023, après la dépollution de la parcelle devant les accueillir, c’est donc la quasi-intégralité du parc Diderot qui sera accessible cet été.
Tous les jours de 8.00 à 21.00
Le parc Diderot est accessible par quatre entrées :
- Au niveau des 130 et 140, avenue Jean-Jaurès
- Impasse David
- À l’angle des rues Josserand et Diderot
Une aire de baignade
Formant le cœur du parc, l’espace de baignade est appelé à devenir un incontournable des étés pantinois. Face à un ponton en bois, un bassin de 1 500 m2 étale en effet ses eaux calmes et peu profondes (1,10 mètre), dont la moitié sera dévolue au barbotage, encadré par six agents de surveillance. Autour, un jardin aquatique et une plage pour se prélasser.
Afin de conserver une qualité d’eau conforme aux recommandations sanitaires émises par l’Agence régionale de santé et pour éviter la propagation de la Covid-19, cet espace pourra accueillir, au maximum, 600 personnes par jour et 90 simultanément.
Du 10 juillet au 29 août, du mardi au dimanche, de 13.00 à 18.00.
Un skatepark
Voici le futur quartier général des riders de tous poils. Cette zone de glisse en forme de fosse leur permettra en effet de tester les figures les plus acrobatiques. Juste à côté, surgissant du sol et se déclenchant à la demande, des jets d’eau pour se rafraîchir après l’effort.
Une butte de jeux
Après la mer, la montagne (ou presque !). Que l’on décide de la gravir par un escalier ou au moyen d’un cheminement circulaire, une butte d’une hauteur de 6 mètres, habillée de massifs arbustifs, offre, depuis son sommet coiffé d’un belvédère, un point de vue panoramique sur l’ensemble du parc. Les enfants choisiront probablement de la descendre via le grand toboggan… puis de remonter en grimpant le long d’un mur d’escalade de 2 mètres de haut ou via un filet géant.
Un bateau pirate
Non loin de la zone de baignade, un bateau pirate de 26 mètres de long s’est échoué sur un sol amortissant habillé de gazon synthétique. Accueillant en sa coque un entrelacs de cordes, passerelles et toboggans, l’imposant navire pourra être pris d’assaut par une bonne cinquantaine de jeunes moussaillons en même temps.
Deux autres espaces de jeux et de détente agrémentent le parc : une aire de fitness équipée de cinq agrès et une zone accueillant des jeux en bois destinés aux enfants de plus de trois ans.
Avant les city-stades, la dépollution
La ville fait actuellement procéder à la dépollution d’une parcelle de 1 200 m2 qui accueillait autrefois une usine de la Compagnie parisienne des asphaltes. Si son activité a laissé des traces d’hydrocarbures, ces dernières ne présentent aucun risque pour la santé. C’est donc pour empêcher les répercussions sur le milieu naturel qu’il a été décidé d’assainir la zone au moyen de la désorption thermique, un procédé qui limite au maximum les nuisances.
Les hydrocarbures s’apprêtent en effet à être gazéifiés sous une tente au moyen d’aiguilles enfoncées dans le sol et chauffées à 600 degrés. L’air vicié sera ensuite aspiré, filtré et assaini par un système à charbon actif.
Les forages (environ 250) ont débuté en avril et se poursuivront jusqu’en juillet. Quant au traitement effectif, il commencera cet hiver et durera jusqu’à l’été 2022. Les travaux de construction des deux city-stades seront ainsi lancés en septembre 2022 et s’étaleront sur un an.
COMBIEN ÇA COUTE ?
Aux 9 millions d’euros de coût initial se sont ajoutés 5,4 millions supplémentaires pour la dépollution d’une parcelle de 1 200 m2. Un montant principalement supporté par la ville qui a toutefois reçu des subventions de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (2,85 millions €), de l’Agence de la transition écologique (825 000 €), du Conseil régional (500 000€), de la métropole du Grand Paris (500 000€), et enfin, de l’Agence nationale du sport (55 000 €).