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Propreté

Sale temps pour les rats

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Trois campagnes de dératisation par an

Le spécialiste de la dératisation et de la désinsectisation Atec Hygiène mènera, du 18 au 22 novembre, une campagne de dératisation pour le compte de la ville. Une guerre d’usure – trois campagnes annuelles sont conduites à Pantin – dont l’objectif est d’éradiquer ces rongeurs.
Article de Christophe Dutheil, publié dans Canal n°283, novembre 2019. 


Les rats sont-ils plus nombreux que par le passé à Paris et dans les communes limitrophes ? La plupart des spécialistes s’accordent à répondre non et soulignent, à l’image de Pierre Falgayrac, ingénieur pédagogique expert en hygiène et sécurité, que «  les rats stabilisent eux-mêmes leur population en fonction des ressources vitales disponibles  ».
Mais alors, seraient-ils plus visibles ? Là-dessus, les spécialistes sont également formels : c’est bien le cas. Il est en effet admis que les crues successives de la Seine en 2017 et 2018 et les travaux souterrains liés à la construction du Grand Paris Express – 200 kilomètres de lignes de métro automatique autour de la capitale – ont amené de nombreux rats à remonter à la surface. Certains experts pensent également que l’évolution de nos modes de vie entraîne une croissance de la population non souterraine. Les rats se délectent en effet des déchets abandonnés dans les parcs ou sur les aires de pique-nique.

Pièges et appâts en nombre
La présence de surmulots (l’autre nom du rat) n’est pas pour autant une fatalité. À Pantin, une campagne de dératisation, la troisième du genre cette année, sera menée par la société spécialisée Atec Hygiène entre le 18 et le 22 novembre. Elle sera renforcée par l’action concertée des syndics d’immeubles, invités à mener des campagnes simultanées.
«  Nous traiterons environ 80 établissements publics, comme les parcs, les écoles ou les gymnases. À chaque fois, nous veillerons à analyser précisément les zones les plus sensibles, comme les chaufferies ou les caves, détaille Nicolas Chabrand, directeur d’Atec Hygiène. Nous installerons aussi bien des pièges mécaniques – dans les lieux recevant du public où l’on préfère éviter d’utiliser des substances actives – que des boîtes à appâts et des pièges à plateaux.  »
En cas de doute sur une possible infestation, Atec Hygiène disposera des boîtes à appâts dépourvus de substance active. «  Dans ce cas, nous vérifierons si l’appât a été consommé. Si c’est le cas, nous remplacerons l’appât factice par un vrai piège.  »Toute une stratégie.

Lutter contre les punaises de lit 

400 000. C’est le nombre de sites touchés par la présence de punaises de lit en France. Des insectes qui prolifèrent sous l’effet conjugué de la multiplication des voyages et des achats d’occasion.
Vous êtes touché ? Si vous êtes locataire, alertez votre propriétaire afin qu’il prenne les mesures de désinsectisation qui s’imposent au niveau du logement et de l’immeuble. La somme alors engagée peut être répercutée sur les charges locatives. Si vous êtes propriétaire d’un ou de plusieurs logements infestés, il est de votre devoir d’organiser une désinsectisation de tout le bâtiment, parties communes comme logements. 
Mais attention ! Ces interventions ne sont efficaces que lorsqu’elles suivent un protocole très strict. Le traitement chimique doit en effet être suivi par un traitement mécanique effectué par le locataire. Vous trouverez, sur le site de l’Agence régionale de santé, un excellent mode d’emploi pour mener à bien votre combat.

Plus d’informations : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/punaises-de-lit-plaquette