Urbanisme
L’atelier d'architecture Ramdam, pour la future halle sportive
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Une architecture respectueuse de son environnement
Sobre et naturel. Tels sont, dans les grandes lignes, les principales attentes exprimées par les habitants et les représentants du monde sportif vis-à-vis de la future halle sportive construite d’ici à 2024 rue Candale, en lisière du stade Charles-Auray. Et tels sont les principes qui ont guidé le cabinet Ramdam dans la conception des plans de ce nouvel équipement appelé à prendre place dans un cadre verdoyant, dont l’architecture faubourienne mêle immeubles et petites maisons individuelles. « L’idée, avec ce complexe semi-enterré de 3 900 mètres carrés, était de s’insérer de manière douce et respectueuse dans le paysage et le patrimoine arboré », explique Olivier Misischi, cofondateur de l’agence Ramdam.
« Nous avons pour cela beaucoup travaillé sur les différences de niveaux, reprend l’architecte Franck Dibon, également cofondateur de l’entreprise. Une large promenade en bois offrira ainsi une vue panoramique sur l’ensemble du site et fera le lien entre les deux niveaux de terrains sportifs, la halle et la rue. Ce “deck” permettra aussi de créer des espaces extérieurs destinés à différents usages : entraînements, relaxation… Cela correspond à une attente exprimée par les habitants regroupés au sein du Comité de suivi. »
Ici, tous les sports cohabiteront
Pour l’intérieur de la halle sportive, les architectes ont privilégié « la co-visibilité entre les sports ». « Concrètement, les fans d’escalade passeront à côté du terrain semi-enterré de handball et de basket pour rejoindre leur grande salle dédiée, tandis que ceux qui font de l’athlétisme ou du foot pourront voir l’intérieur des salles de boxe depuis leur espace de pratique », souligne Olivier Misischi.
À noter enfin que le bâtiment, qui sera principalement habillé de bardages en bois naturel, a été pensé pour répondre aux exigences de « cohérence durable » fixées par le plus haut niveau de la démarche Bâtiments durables franciliens (BDF). Cette cohérence sera mesurée à l’aune de ses performances environnementales, mais aussi via d’autres critères, comme l’insertion urbaine ou le respect du paysage. Un challenge supplémentaire pour les concepteurs. Et un point qui continuera d’être scruté de près par le Comité de suivi citoyen, associé durant toute la phase de construction.