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Marcher pour l’égalité avec l'association Queer pantin

Créée en 2021, l’association Queer Pantin est de toutes les manifestations, du Salon des associations pantinois à la Marche des fiertés dyonisienne, avec un seul mot d’ordre : l’égalité des droits. Début juin, elle a lancé une enquête sur la situation des personnes LGBTQI+ à Pantin et dans les communes limitrophes.
Article de Tiphaine Cariou, publié dans Canal n°318, juillet/août 2023.

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Queer Pantin, une association pour l'inclusion et la défense des droits des personnes LGBTQI+

Ambiance festive, soleil radieux. En ce 3 juin, un déferlement de drapeaux arc-en-ciel envahit les rues de Saint-Denis pour la troisième édition de la Pride des banlieues. Une manifestation revendiquant haut et fort l’égalité des droits pour toutes et tous ! En première ligne, une dizaine d’adhérents de Queer Pantin qui ont fait le déplacement en tant que simples participants, mais aussi comme membres du comité d’organisation.
Parmi eux, Erwan Passey et Clara Morel, coprésidents de la jeune association. « Nous avons pour objectif d’améliorer l’inclusion et de défendre les droits des personnes LGBTQI+ [Lesbienne, gay, bisexuel, trans, queer et intersexe, Ndlr] à Pantin et dans les communes alentours. Nous voulons aussi développer la solidarité, créer des projets et des événements à l’échelle locale et, surtout, nous investir à Pantin et non pas à Paris qui est déjà bien lotie en la matière », souligne Clara.

Un premier état des lieux

Si, depuis sa création, Queer Pantin enchaîne les Marches des fiertés et autres manifestations parisiennes, elle met un point d’honneur à participer aux grands événements pantinois, du Salon des associations à la Soirée des fiertés.
Quant à la Pride des banlieues, elle a été l’occasion pour la structure de lancer un questionnaire sur les LGBTQI-phobies en banlieue. « Il y a beaucoup de préjugés sur le sujet, mais peu de véritables infos ou de chiffres, précise Erwan. À travers cette enquête anonyme, nous souhaitons dresser un état des lieux des LGBTQI-phobies dans nos territoires et mesurer leurs impacts sur nos vies. Ces résultats nous permettront de travailler avec les pouvoirs publics, les institutions et la société civile afin d’améliorer la prévention et la prise en charge des violences et des discriminations. Pour pouvoir agir, il faut savoir d’où on part. » Rendez-vous à la fin de l’année pour la publication des résultats.

Pour répondre au questionnaire :


Pour contacter l’association :