
Espaces verts
Parc de l’écoquartier : découvrez son aspect et ses usages
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Un article de Frédéric Fuzier publié dans Canal n°334 mars 2025
D’une superficie de trois hectares, le parc de l’écoquartier deviendra le troisième plus grand espace vert de la commune, après celui des Courtillières et le parc Henri-Barbusse. Cette pièce de nature et de fraîcheur, pensée comme un lien entre les Quatre-Chemins et le cœur de Pantin, a été imaginée à la faveur d’une vaste consultation citoyenne, menée par Ville ouverte, cabinet d’urbanisme missionné par l’aménageur SPL Ensemble.
Tout a commencé à l’automne 2023, date à laquelle tous les Pantinois étaient invités à donner leur avis au moyen d’un formulaire diffusé dans leur boîte aux lettres. Le document les invitait aussi à rejoindre un comité citoyen afin de participer directement à la conception du parc. Tirés au sort en mars 2024, ses 30 membres ont, dix mois durant, planché sur l’aspect et les usages de l’espace vert, guidés par l’agence Base, le paysagiste retenu pour son aménagement.
Alors, quel est le résultat de leur travail ?
Dans le respect de la biodiversité
Accessible à tous en journée, le parc sera d’abord un lieu d’épanouissement pour la faune et la flore. Prenant place dans le sens de la longueur, sur un axe nord-sud entre la rue Cartier-Bresson et la gare, il s’articulera autour d’une vaste clairière centrale, point de départ de différentes activités, à commencer par le parcours aventure destiné aux enfants. Autour de cet espace, des allées secondaires traverseront des zones végétales plus denses. Au sud, deux bois protégés, d’une superficie de 4 500 m2, seront accessibles uniquement par des cheminements suspendus ou en lisière, afin de ne pas perturber le développement de la biodiversité. Au nord, une seconde clairière, plus petite, permettra à chacun de pratiquer des activités sportives en toute liberté.
La sortie nord de l’espace vert donnera, quant à elle, sur la promenade Cartier-Bresson. Parallèle à la rue du même nom, cette traversée est-ouest sera praticable à vélo. Ses aménagements sont encore en discussion, mais elle pourrait notamment accueillir des modules de glisse urbaine et des bacs à cultures.
L’écoquartier en chiffres :
► 42 hectares
► 7 hectares d’espaces verts (dont un parc de 3 hectares)
► 1 500 logements
► 136 000 m2 d’activités
► 1 groupe scolaire
► 1 antenne jeunesse/Micro-folie
► 1 plateforme autonomie
À l’image de chaque programme de rénovation urbaine mené à Pantin, l’écoquartier gardera, bien sûr, des témoignages de son passé. Ainsi, l’iconique pavillon en brique rouge sera conservé. Prenant place au centre du parc, il proposera une activité de petite restauration et sera doté d’une terrasse plantée s’apparentant à une guinguette.
« La forte fréquentation à la réunion du 25 janvier le prouve : les Pantinois nourrissent un véritable intérêt pour l’écoquartier. C’est une grande satisfaction pour nous. Mais ce n’est qu’un début ! Nous allons continuer à dialoguer avec les habitants pour réfléchir, ensemble, sur ses espaces publics, logements et équipements », conclut Mathieu Monot, premier adjoint au maire délégué au Développement urbain durable, aux Écoquartiers et à la Démocratie locale.
2025, an 1 de l’écoquartier
« 2025 est, pour moi, une année très importante. Après 20 ans d’âpres négociations avec la SNCF, nous allons en effet basculer dans la réalisation concrète de l’écoquartier », se félicite Bertrand Kern, le maire de Pantin.
► Cette année verra en effet le démarrage de nombreux chantiers et même la livraison, en septembre, de la plateforme autonomie et du centre municipal de santé de l’avenue Édouard-Vaillant. Mais d’ores et déjà, la déconstruction de la halle Sernam a débuté, tandis que le coup d’envoi des travaux de l’immeuble hébergeant la Micro-folie et l’antenne jeunesse sera donné au deuxième trimestre
► En 2025, seront aussi choisis les opérateurs qui édifieront les 380 logements de la première phase du projet. Ils seront commercialisés dès 2026, année des inaugurations du duo Micro-folie/antenne jeunesse et de la nouvelle résidence sociale Adoma, mais aussi des premières plantations au sein du parc, lequel sera livré en 2028, c’est-à-dire au moment où les premiers habitants de l’écoquartier emménageront