La nouvelle résidence sociale Adoma, rue Davoust © Rudy Ouazene

Solidarité

Une nouvelle résidence sociale à Pantin

Début décembre, une partie des résidents de l’ancien foyer Adoma de la rue Davoust ont investi une nouvelle résidence sociale érigée juste en face. Grande nouveauté pour eux : ils partagent ce bâtiment de 101 logements avec 15 familles. Présentation.

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La nouvelle résidence sociale Adoma de la rue Davoust a accueilli ses premiers occupants début décembre. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la façade ocre du nouveau bâtiment contraste avec celle de l’ancien foyer, situé juste en face. À l’intérieur de l’immeuble flambant neuf, 86 studios meublés de 18 mètres carrés minimum, mais aussi 15 T1 bis de 32 mètres carrés. Équipés d’une petite cuisine et d’une salle de bain, dotés d’une grande fenêtre, ces logements, adaptés à l’accueil des personnes vieillissantes, jouissent d’une bonne isolation thermique et acoustique. Service de lingerie, laverie, salle polyvalente, bureau destiné au Comité des résidents, local à vélos, espace dédié aux poussettes… le lieu dispose, en outre, d’équipements modernes.

Pantinois à part entière

Quatre-vingt-six locataires de l’ancien foyer, créé en 1976, vivent désormais dans ce bâtiment. « Le déménagement m’inquiétait, reconnaît Jallow Demba, 65 ans. Mais j’apprécie mon nouveau logement plus calme, plus moderne et mieux équipé. » De son côté, Sori Uri, 62 ans, note : « J’habite le foyer depuis 1987. Je suis un Pantinois à part entière, très attaché à mon quartier. Je suis donc heureux d’avoir pu y rester ! »  

En 2026, 88 de leurs anciens voisins seront relogés dans un second immeuble de 110 logements en cours de construction en lisière du futur écoquartier, tandis que 35 autres éliront domicile au sein d’un logement social ou dans des résidences gérées par Adoma. Quoi qu’il en soit, tous gagneront en confort !

Les familles sont les bienvenues

Le 9, rue Davoust accueille également quinze familles orientées par l’État, la ville et Action logement. Parmi elles, des mères isolées, des femmes victimes de violence, des couples avec enfants, un père et son adolescent…

Airduchy, maman solo de deux enfants, occupe dorénavant un T1 bis après avoir dû quitter la résidence mère-enfant où elle vivait. « Ma fille et mon garçon aiment beaucoup ce nouvel appartement, se réjouit l’assistante de vie. Je ne connais encore personne mais, chaque matin, je me réveille en me disant que ça va aller. » Soulagée, elle espère maintenant que sa demande de logement social trouvera un écho favorable...

Un article de Guillaume Théchi publié dans Canal n°333 janvier-février 2025