Sport et loisirs
Différentes manières d'envisager les Jeux olympiques 2024
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Au plus près des Jeux
Parmi les 45 000 volontaires déjà sélectionnés pour mener des actions bénévoles lors des JOP 2024, figure Lisa Bouy-Sahali, une Pantinoise de 20 ans.
Peu impliqués les Français, vraiment ? Les 300 000 réponses à l’appel au volontariat lancé, entre le 15 février et le 3 mai, par le Comité d’organisation des JOP 2024 tendent à mettre à bas ce stéréotype de râleurs individualistes qui nous colle à la peau.
Sur les 300 000 candidats, 45 000 bénévoles – dont un fort pourcentage de Séquano-dionysiens âgés de 16 à 30 ans – ont ainsi été retenus pour devenir volontaires aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Ils incarneront ainsi les valeurs de la France auprès des sportifs et du public et interviendront sur des missions aussi variées que l’accueil des visiteurs, leur transport vers ou entre les sites, le ramassage des balles de tennis, l’impression et la distribution des cartes d’accréditation ou encore l’installation des supports de communication.
Volontaire et motivée !
La Pantinoise Lisa Bouy-Sahali, étudiante en licence d’histoire à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, s’est inscrite dès l’ouverture de la plateforme internet. « J’ai envie d’être au plus près de l’action et de profiter un peu des Jeux, sans forcément me ruiner », sourit la jeune femme de 20 ans qui a été sélectionnée et a, en conséquence, déjà suivi quelques cours d’anglais ainsi que des formations aux gestes de premiers secours et à la culture olympique et paralympique. « Ce sera aussi une expérience intéressante à inscrire sur mon CV lorsque je rechercherai un emploi », complète-t-elle.
Le moment venu, Lisa Bouy-Sahali qui, pour arrondir ses fins de mois, enchaîne les missions temporaires au théâtre du Fil de l’eau, espère être sollicitée pour des tâches à accomplir le long du canal. Et elle devrait tenir le rythme ! C’est en effet une adepte de la course à pied qui fréquente régulièrement une salle de sport locale.
Location pendant les JO : mode d’emploi
Allergique aux compétitions sportives, vous envisagez de quitter votre logement et de le louer pendant les 16 jours des Jeux olympiques ou les 11 des Jeux paralympiques ? Pourquoi pas. Mais gare à rester dans les clous au niveau juridique ! La première règle s’applique aux locataires : il est impératif, pour sous-louer un appartement, d’obtenir au préalable une autorisation écrite du propriétaire du bien. La seconde règle concerne les propriétaires : ceux-ci doivent vérifier que le règlement de leur copropriété ne comprend pas de clause d’habitation « exclusivement bourgeoise » qui interdit la mise en location de son bien en meublé de tourisme. Le troisième impératif s’applique à tous les loueurs : les revenus générés par la location doivent être déclarés aux impôts dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Si vous remplissez les deux premières conditions, sachez qu’il est nécessaire, à Pantin, de déclarer en mairie une activité de location de meublé de tourisme sauf si le logement est une résidence principale occupée au moins 8 mois par an. À noter que ce sont les plateformes de location entre particuliers qui se chargent de collecter et de reverser à la ville la taxe de séjour due.
Plus d’infos par mail à commerce@ville-pantin.fr.
Retrouvez les autres articles du dossier "Pantin dans les starting-blocks" réalisé par Christophe Dutheil, Hana Levy, Guillaume Gesret, Frédéric Fuzier et Tiphaine Cariou, publié dans Canal n°317, juin 2023 :
> "Pantin dans les starting-blocks pour les Jeux olympiques 2024"
> "Jeux olympiques 2024 : 1200 billets pour les Pantinois"
> "Toujours plus d'équipements sportifs à Pantin"
> "Pantin, ville aux multiples initiatives avant les Jeux olympiques 2024"