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Enfance et éducation
L’école Cochennec a sa cour jardin
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Après les cours des écoles Vaillant et Lolive, c’est au tour de celles de Cochennec, située dans le quartier du Petit-Pantin, de profiter d’une mise au vert. L’idée est toujours la même : transformer un ancien plateau bitumé en espace végétalisé adapté aussi bien aux filles qu’aux garçons et proposant une large palette d’activités.
En amont de chaque réalisation, des ateliers de sensibilisation et de co-conception avec le personnel éducatif, les enfants et les riverains (quand les cours sont partagées) sont organisés par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de Seine-Saint-Denis (CAUE93). Objectif : mieux cerner les contraintes et les envies de chacun pour aboutir à un résultat apprécié de tous les usagers.
À Cochennec, les enfants ont même participé activement au projet en aidant les jardiniers de la ville pour les plantations. Plus largement, un chantier d’importance a été mené puisqu’il a concerné les trois cours de l’établissement.
Trois cours, trois ambiances
Sur la première, la plus exposée au soleil, de larges surfaces végétalisées ont été créées autour du jeu existant qui a été conservé. Trois nouveaux arbres y garderont la fraîcheur l’été, aidés en cela par le revêtement clair qui remplace le bitume foncé, générateur de chaleur. Plusieurs nouveaux espaces verts de pleine terre agrémentent la deuxième cour agrandie grâce à l’exploitation d’une surface de 20 m2 autrefois inoccupée. Au sol, des pavés enherbés et, à proximité, une aire de jeux ayant pour thème la forêt répond à la grande fresque de 60 mètres de long qui habille désormais le mur commun aux deux cours.
Au sein du troisième espace, le jeu existant a été rénové, une estrade pourra accueillir des petits spectacles et plusieurs variétés de plantes vivaces garnissent désormais la bande végétale sur laquelle cinq arbres ont été préservés. Une nouvelle partie est aujourd’hui accessible par quelques marches permettant d’utiliser des tableaux à craie.
Un espace partagé
Ce dernier espace, le plus vaste des trois, sera ouvert aux riverains les week-ends et jours fériés et fonctionnera comme un square de proximité. Par précaution, et pour éviter toutes tentatives d’intrusion ou d’ éventuelles dégradations, les vitres du réfectoire donnant sur la cour sont dorénavant protégées par des volets roulants métalliques.
Prochain espace à bénéficier d’une mise au vert, la cour de l’école Wallon dont les travaux commenceront à l’été 2025 pour une inauguration prévue à la rentrée 2026.
Inauguration : dimanche 22 septembre, à 17.30, école Cochennec (45, rue Anatole-France).
Ouverture de la troisième cour au public : les week-ends et jours fériés. Du 1er mai au 31 octobre : de 8.00 à 21.00 (fermeture à partir de 20.30).
Du 1er novembre au 30 avril : de 9.00 à 18.30 (fermeture à partir de 18.00
Confortation des sols à Langevin et Méhul
Du côté de l’élémentaire Paul-Langevin, de la maternelle Méhul et de l’IME Louise-Michel, la ville procède actuellement à des travaux de confortation structurelle ayant pour but de garantir la stabilité des bâtiments et d’éviter les micro-fissures résultant des mouvements de terrain. Une conséquence de la mauvaise qualité des sous-sols de ce secteur due à la présence de gypse qui se dissout au contact de l’eau et à la mauvaise qualité du remblais autrefois utilisé pour pallier ce problème.
Ce programme consiste à injecter un coulis de ciment sous et aux abords des bâtiments et à renforcer les fondations des trois établissements. De quoi assurer durablement la stabilité des ouvrages. « Ces interventions témoignent de l’engagement de la municipalité à fournir des infrastructures scolaires sûres et adaptées aux besoins », conclut Nacime Amimar, adjoint au maire délégué aux Bâtiments et équipements municipaux et à la Sobriété énergétique.
À Marcel-Cachin, le chantier continue
Entamés l’année dernière, les travaux de rénovation thermique des deux bâtiments symétriques de l’école Marcel-Cachin se poursuivent pour qu’à la rentrée 2025, les enfants et le personnel éducatif puissent être accueillis dans un établissement entièrement remis à neuf.
Cette réhabilitation totale est l’un des plus importants chantiers de rénovation thermique menés par la ville. L’objectif étant à la fois de garantir le confort, été comme hiver, des occupants, tout en assurant de substantielles économies d’énergie.
Conformément au programme établi l’année dernière, les deux bâtiments sont rénovés l’un après l’autre, d’abord l’école puis le centre de loisirs. Une intervention en deux temps nécessaire pour mener à bien ce chantier en site occupé. Les élèves ont ainsi passé la dernière année scolaire dans le bâtiment du centre de loisirs puisque celui de l’école était en travaux. Après les vacances d’automne, ils réintégreront leur établissement flambant neuf, tandis que la réfection du centre de loisirs débutera.
Deux entités, un même traitement
Les deux entités bénéficieront du même traitement, à commencer par la pose d’une nouvelle isolation par l’extérieur en fibres de bois, matériau qui remplacera la précédente enveloppe isolante datant de 1986. Des fenêtres neuves permettront, de leur côté, de rester au frais l’été et de limiter les déperditions de chaleur l’hiver. De nouvelles performances énergétiques sont également attendues du côté du système de chauffage, dorénavant à ventilation double flux, dont le rendement sera augmenté pour préparer le raccordement au réseau de chaleur géothermique, actuellement en déploiement sur toute la ville.
« Ce projet représente une opportunité exceptionnelle pour améliorer nos infrastructures scolaires sur le plan thermique, comme sur celui de l’accessibilité. Nous installerons en effet un ascenseur qui desservira les deux bâtiments. De la sorte, nous garantissons l’égalité des chances et le confort de tous, explique Nacime Amimar, adjoint au maire délégué aux Bâtiments et équipements municipaux et à la Sobriété énergétique. L’architecture d’origine unique des bâtiments sera par ailleurs préservée et mise en valeur. »
Et ce n’est pas tout !
Après un diagnostic lancé l’année dernière, la ville a décidé d’ajouter à ce copieux programme la rénovation des préaux comprenant une réfection du béton dégradé suite à des infiltrations d’eau et une remise en peinture complète. L’intérieur des bâtiments sera également repeint et les sols remplacés. Quant à la cour de récréation, elle se transformera, elle aussi, en cour jardin d’ici à deux ans.
Le montant des travaux s’élève à 5,7 millions d’euros, dont 1 million pris en charge par la Métropole du Grand Paris.
Coup de neuf sur les écoles
Cette année encore, la ville a profité des grandes vacances pour rénover plusieurs de ses écoles ou bâtiments périscolaires. On fait le tour des travaux en images.
Du côté de l’école maternelle Méhul, un nouveau sol a été posé entre l’IME et le réfectoire. Les quatre classes et le hall de l’école maternelle Cotton ont profité du même traitement.
Au sein des locaux libérés par le conservatoire, la ville a commencé à aménager, dans l’aile sud de l’école Sadi-Carnot, les cinq salles d’activités destinées au futur centre de loisirs qui ouvrira à la rentrée 2025. À noter que cette partie de l’établissement profitera aussi de travaux d’isolation thermique. Pour cette rentrée, c’est le réfectoire qui a été agrandi. La bibliothèque a ainsi dû être déplacée.
À l’école Henri-Wallon, une nouvelle salle de classe a été aménagée dans l’ancien espace dédié aux enfants scolarisés en Rased (Réseau d’aide spécialisée aux enfants en difficulté), lesquels investiront l’ancienne salle informatique où un bureau destiné au psychologue a également été aménagé. De nouvelles fenêtres ont, par ailleurs, été posées dans quatre classes.
Plusieurs établissements scolaires ont profité d’une mise en peinture à l’image des salles de classe de l’école Quatremaire, de la salle des professeurs de l’école Liberté, du portail de Cochennec et de la clôture et des portails de Brassens. Les sanitaires de la cour du groupe scolaire Auray-Langevin ont, de leur côté, été entièrement rénovés, tout comme les offices des écoles La Marine, Brassens, Cotton et Méhul, ainsi que celui du centre de vacances de Montrognon.
Pour éviter les pannes rencontrées les hivers précédents, la chaudière du groupe scolaire Vaillant-Lolive a été rénovée afin de la rendre plus performante. Également au programme au sein de ces établissements, des interventions sur l’étanchéité de certaines toitures.
Retrouvez les autres articles du dossier « Agir pour l’éducation », dossier réalisé par Catherine Portaluppi et Frédéric Fuzier publié dans Canal n°329, septembre 2024.
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