Réduire l’empreinte carbone de la restauration collective

Ce jeudi, c’est raviolis. « Végétariens ! », précise la dame de service. Max, élève de CP, estime que « c’est plutôt bon », tout en se débattant avec un fil de gruyère fondu. Depuis septembre, les petits Pantinois découvrent ainsi de nouveaux plats : lentilles corail à l’indienne, lasagnes ricotta épinards, purée de potiron, pâtes de pois chiches… Tables communes, le nouveau prestataire de la ville pour la restauration collective, applique ainsi le cahier des charges imposé. Pantin souhaite en effet servir deux repas végétariens par semaine. Objectif : réduire drastiquement l’empreinte carbone de la restauration collective. Les études montrent en effet qu’un menu non carné émet en moyenne 14 fois moins de CO2 qu’un repas à base de bœuf, et ce, pour des apports nutritionnels équivalents.

Moins de viande, plus de bio

Et l’arrivée de ces plats est plutôt bien perçue ! « C’est bon pour la santé de manger plus de légumes », estime Oscar, 8 ans. Thomas, 10 ans, voit un autre intérêt à réduire la part de viande dans son assiette. « J’ai lu un livre qui dénonce la cruauté envers les animaux dans les abattoirs. J’ai compris pourquoi certaines personnes devenaient végétariennes. Chez moi, mes parents cuisinent de moins en moins de viande et mon grand frère a carrément arrêté d’en manger ! »
Dans le cadre du nouveau PCAET, la ville fixe d’autres objectifs pour les cantines. À l’horizon 2030, la part des produits bio et locaux passera à 75 %. Egalement à l’étude, la réduction de la taille des portions de viande et de poisson de 15 à 30 % et la possibilité pour les enfants d’opter, chaque jour, pour un plat végétarien.

Retrouvez les autres articles du dossier "Climat : continuons le combat !" réalisé par Catherine Portaluppi, Guillaume Gesret et Christophe Dutheil, publié dans Canal n°323, janvier/février 2024 :
> "Climat : continuons le combat !"
> "Lutter contre le réchauffement climatique"
> "L'énergie : une des préoccupations de la ville de Pantin"