Week-end’art : les portes ouvertes de l'art contemporain

En plus d’ATD qui renouvelle l’expérience en 2025, les visiteurs auront l’occasion de pénétrer dans l’antre des collectifs Entre-deux, W, ChezKit et Turbo. Ils pourront aussi découvrir l’atelier de Mathilde Brunelet, Artagon, lieu foisonnant dédié à l’accompagnement d’une création émergente, ou encore les Sheds qui, pour l’occasion, dévoileront l’exposition de fin de résidence du collectif Turbo. De quoi rencontrer une multitude d’artistes… mais aussi écouter quelques concerts, dont celui des Musiques à ouïr, le 9 février, à 16.00, à la fondation Cherqui.

Nouveauté cette année ? L’événement s’associe à de nombreux partenaires du territoire pour encore plus de plaisir. Côté Pantin, la maison de quartier des Quatre-Chemins proposera le vernissage de l’exposition Mémotopie (samedi 8, à 16.30, parc Diderot), tandis que la Micro-Folie organisera des visites virtuelles autour de la thématique de l’atelier. Côté Aubervilliers, l’incubateur POUSH qui réunit 250 artistes ; la fondation Cherqui*, spécialisée dans l’art optique et cinétique, et le centre d’art Ygrec-ENSAPC (École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy) accueilleront les curieux à bras ouverts.

*Accessible gratuitement les 8 et 9 sur présentation du flyer de Week-end’art.

Mais surtout, la spécificité de ce Week-end’art réside dans la médiation. Ici, les visiteurs ne sont pas livrés à eux-mêmes – sauf s’ils le souhaitent ! – mais accompagnés par Anaïs Montevecchi, médiatrice en art contemporain et coordinatrice de l’événement, qui organise de nombreuses visites guidées. « J’ai passé beaucoup de temps avec chaque collectif pour préparer ces rendez-vous et les balades commentées. Il n’y a pas beaucoup d’adresses donc on les chouchoute, assure-t-elle. L’art contemporain se pose parfois dans son environnement comme un ovni. La médiation permet de briser les barrières et de faire en sorte que de vrais liens s’opèrent avec les habitants, les voisins… Le but est de désamorcer la violence symbolique liée à la connaissance, en rendant plus abordables certaines notions ou références citées par les artistes. Je rends aussi plus accessibles leurs discours et créations. Enfin, je peux expliquer ce qu’est un collectif, un artist run space. Je donne des clés de compréhension, en somme. » Des visites qui se révéleront ludiques, pédagogiques et forcément passionnantes !